I1Il y a dans le bruit des cours d’école et le cri des enfants une tragédie qui s’écrit lorsqu’on est séparé d’une fenêtre. Lorsqu’on entend les brouhahas joyeux qui remontent du dehors dont nous sommes extraits. Comme si l’ordinaire venait jusqu’à nous chanter une comptine cruelle, à deux pas, à deux doigts, à deux temps, et s’en allait. Remis que nous sommes à la violence du calme [1] ». Dans une salle de classe abandonnée à sa vie solitaire, à sa vie remplie d’adultes où les marelles sont loin. Si loin. 2Nous sommes installés autour des petites tables assemblées pour les ateliers dessin. L’institutrice lit ses notes à voix haute. Son ton est régulier, elle appuie sur les pas » et toutes les négations de ses phrases. Elle bat du pied nerveusement. Chacun prend des notes sur des bouts de blocs. Elle marque sa ponctuation et fait suivre ses points d’un regard qu’elle adresse à la directrice. Il y a alors un silence. La directrice incline la tête doucement en fermant les yeux. Puis l’institutrice reprend et poursuit jusqu’à la prochaine affirmation. 3Que les salles de classe sont vides lorsqu’on s’y retrouve entre grandes personnes » ! Que les classes raisonnent quand elles sont vides ! Que les classes sont sévères et sans magie quand on n’y fait plus que des paris sur l’avenir des enfants et qu’on y souligne la différence, que l’on ferme toutes les portes avec des mots à double tour, verrou par verrou, que l’on ferme les écoles et que l’on assèche le cours des récréations. C’est écrit sur toutes les affichettes, épinglées aux murs, dans des lignes d’écriture si parfaite. Leçon 1, leçon 2. Leçon 3. Printemps, été. Hiver Automne. Lundi, mardi. Mercredi, jeudi. Vendredi. 4Et que cette classe est triste quand se colle sur la vitre, depuis la transparence du dehors, la tête de mon petit garçon. Muet dans ses 3 ans, prisonnier des résonances de préau. Tout à coup éteint de sa normalité à lui. Et de son monde si riche mais si silencieux. 5 Trop silencieux, c’est tout le problème ! », conclut l’institutrice. Elle repose ses feuilles noircies de notes. Elle jette un dernier regard à la directrice et se cale dans le dossier de sa petite chaise aussitôt que cette dernière lui donne le signal de son approbation. 6Que les classes font mal lorsque sages et obéissants viennent s’asseoir à chaque rang et à chaque place les soucis dont les adultes ont le secret. Dont ils ont le talent et la vocation. Tout cet art de projeter les enfants sur les murs de l’avenir à coup d’évaluations en forme de rétroprojecteur. On y pointe du doigt et même de la règle, un par un, chaque trait de travers, chaque point et chaque compte. Ce qui ne va pas, ce qui n’est pas approprié. Ce qui n’est pas adapté. Comme un inventaire glacial, collé à un objectif indiscutable qui bâillonne le subjectif et ces petites vies que l’on tamponne machinalement quand elles ne rentrent pas dans les cases de tableaux. Ce sont quelques lettres qui veulent dire maintenant des troubles. Des maladies mentales, pardon, des handicaps psychiques. 7La directrice prend la parole à son tour. Elle récite par cœur quelques généralités autour des règles élémentaires de sécurité propres à tout établissement scolaire puis elle tire tout à coup des conclusions sur des problématiques de formation de personnel dont on ne comprend pas tout. Elle nous parle de contraintes dans les temps de restauration scolaire, de manque de personnel en nous fixant des yeux comme si nous en étions les premiers décisionnaires, les interlocuteurs capables d’agir. Elle termine enfin sur une plaidoirie faite de nombres et de niveaux de classes. Il y est question de compétences des enfants, de moyenne globale dans les évaluations en vue de l’avenir ». Son homélie est ponctuée régulièrement de adapté » qu’elle lance à chaque bout de champ en regardant l’institutrice dont c’est le tour à présent d’acquiescer en fermant les yeux et en grossissant les lèvres. 8Mais quelle comédie se joue dans ces circonstances d’adultes ? Lorsque, à chaque tournure négative on adjoint le mot chance » et qu’à chaque drame qu’on vous annonce on martèle, on vous le dit pour votre bien et le sien ». Quelle est aussi l’épaisseur des colonnes du tableau de statistiques ou d’évaluation de compétences dont on équipe les écoles et par combien de divorces se protège-t-on des variables humaines ? 9Mon épouse regarde le vide et cherche vers quel endroit elle trouvera à ne pas pleurer le réquisitoire qui se joue. De mon côté, je vois les enfants dans la cour. Il y en a un qui fait Zorro avec son blouson autour du cou. Il se fait réprimander tandis que deux fillettes font semblant de sauter à la corde. Et deux autres, plus loin, s’entraînent à l’élastique. Sans élastique. Il y a longtemps que ces jeux ont été interdits dans la cour de l’école. Trop dangereux. Je crois que je pleure aussi, tiens, d’ailleurs. Je pleure cette classe, sa démesure. Je pleure ces enfants qui ne connaîtront jamais que les chiffres et leur cruauté assassine sur ce qui ne se mesure pas, ce qui ne se calcule pas, ce qui ne fait que se vivre. Et puis je pleure mon fils. Qui prend en pleine gueule ses zones de découvertes brutalement devenues des zones de danger. Interdites. Chiffres à l’appui. 10La directrice s’étend à nouveau longuement sur les règles de la vie en société, elle se répète beaucoup. On parle de sociabilisation, de comportements dans le groupe, d’apprentissages. De travail et de restitution. Quelqu’un que nous ne connaissons pas revient sur le compte rendu de l’institutrice, et insiste sur l’avenir qui est quand même compromis concernant notre fils qui tout à coup s’appelle lui ». Le silence est glacial. Glacial. Je me pince les lèvres, comment parler d’avenir à un gosse de 3 ans ? 11Dans l’instant d’après, les uns et les autres prennent la parole à tour de rôle. Les mots deviennent peu à peu des acronymes dont le sens paraît entendu. Les rôles et professions se dévoilent, la femme qui ne parlait pas depuis le début est médecin, celle qui a l’air si gentille est psychologue. Celle ensuite qui ne pose que des questions est assistante sociale et le dernier qui prend des notes est instituteur référent, il représente l’académie. Enfin je crois. 12Le médecin des écoles pose son stylo tout mordillé et tout mouillé, il conclut sur le besoin de soins. L’institutrice se détend brutalement, elle échange une complicité furtive avec la directrice avant de déclarer à notre petite assemblée quelque chose qui sous-entend habilement que le problème n’était donc pas d’elle et que compte tenu de la circonstance, elle a besoin d’une aide d’urgence pour tenir sa classe. 13Avec le handicap, avec l’école, il faut beaucoup de temps pour démêler la souffrance de la haine. Panser l’une et éteindre l’autre. Agir avec l’une et faire avec l’autre de manière différente, de manière séparée, dé-corrélée et décolérée tout à la fois. Ne prendre appui sur aucune des deux et faire à contre-courant de ce qui est indiqué sur tous les sites Internet en mal d’audience. Il faut simplement s’arrêter, et se restreindre à la seule question qui importe au fond. Dans ce contexte précis, la scolarisation est-elle en effet possible ? 14La conclusion est unanime, nous devons lancer une procédure de reconnaissance de handicap pour notre fils afin d’obtenir au plus vite une assistante de vie scolaire. L’institutrice est maintenant totalement soulagée, elle plaisante avec sa voisine, l’une de nos interlocutrices sort de son petit cartable de cuir une liasse de formulaires. L’assistante sociale nous dévisage. C’est évident, nous sortons des cases. Ça dépend, ça dépasse » me rappelle que les années 1980 sont bien mortes. 15Nous nous regardons avec mon épouse, la gorge nouée, les yeux humides. Nous ne disons rien. Le cri des enfants nous remonte comme une lame de fond et bien vite nous sommes noyés dans des procédures administratives incompréhensibles. Je signe enfin en bas de chaque document qui m’est présenté. Mon fils porte maintenant le paraphe de ses deux parents. 16Il est ne suis pas psychologue. Je ne suis pas psychiatre. Je ne suis pas expert » en quoi que ce soit et si mon fils ne m’avait pas fait entrer dans ce monde, je regarderais tous ces débats d’une manière très lointaine. Cadre en entreprise qui range sa vie dans les horizons funestes de quelques tableurs de plan d’épanouissement personnel » tamponnés par les ministères et autres grilles qui vous fixent un projet mesuré, je n’ai qu’un vague statut de parent pour m’armer de bon sens et pleurer parfois les petits horizons mesquins dans lesquels on projette maintenant même les mômes. Dans nos mondes bien simples où on nous apprend la performance, on nous enseigne tout d’abord la précision. L’efficacité de nos process et l’optimisation de nos coûts, compte tenu de l’enjeu d’excellence, impliquent que nous soyons tous d’une précision sans défaut. La première des raisons est que toute zone de flou est une opportunité qui sera nécessairement exploitée de manière commerciale par nos compétiteurs. La précision est donc notre métier, notre façonnage et, de ce point de vue, il est incontestable que la loi de 2005 est à l’inverse de notre culture, un nuage, une contre-indication. Il faut bien le dire, cette loi est un choc culturel. Une porte battante ouverte à tous les vents et qui claque sur les doigts des enfants désobéissants et pas sages. Et qui agacent. 18On pourra débattre de l’inclusion scolaire, terme tant à la mode de nos jours. On pourra s’élever devant les manques de moyens, les orientations politiques ou l’absence de place en milieu adapté ». On pourra même faire grève, quoique la grève des parents ça n’existe pas vraiment. On pourra écrire des livres, des livres et des contes très beaux. Faire ce que font les grandes personnes de mieux, se disputer à la télé sur un plateau de pour ou contre ». On pourra s’épuiser, mais personne, non personne ne nous dira comment est défini le handicap mental, cognitif et psychique. Personne. Aussi je voudrais prendre le pari inverse de qui pourra nous définir ce qu’est la bonne santé psychique. Le pari de comment est établi le bon état cognitif. 19Autant le dire, la réponse est objectivement introuvable de manière uniforme et objective. J’ai longtemps cherché, pensant y trouver une piste et je suis forcé de m’y résoudre, la bonne santé psychique n’est pas posée. Pour autant, chaque interlocuteur définit le trouble de l’autre, le handicap de l’autre, son incapacité à », son trop ceci » et son trop cela ». Mais par rapport à quoi ? Et que dire de la souffrance psychique ? Peut-on dire qu’un autiste souffre d’être autiste ? Où est-ce les individus ordinaires qui souffrent des autistes ? Peut-être un peu des deux… 20Il y a pourtant beaucoup de termes très techniques et parfois incompréhensibles, mais on s’aperçoit vite qu’ils désignent pour la majorité d’entre eux des procédures et des instances administratives quand ils ne sont pas des mots tiroirs qui ne désignent au fond pas grand-chose tout en désignant tout en même temps. Mais les libraires sont heureux, la psychologie ne s’est jamais aussi bien vendue et de l’aveu de la plupart d’entre eux, ce sont ces livres qui tirent le chiffre d’affaires et les ventes. Un libraire que je connais me demandait avec beaucoup d’anxiété si mon prochain roman traiterait de l’autisme de mon fils. Je lui demandai pourquoi. Il me répondit C’est le succès garanti en librairie. » Il n’y a pas que l’autisme. Le trouble psychique envahit peu à peu tous les linéaires en librairie mais aussi Internet. C’est une source inédite et intarissable de clics et de trafic. Ayez un site Internet, parlez des massacres au Nigeria, vous n’aurez pas d’audience. Rédigez des articles sur les troubles psychiques et l’équilibre personnel, vous aurez de l’audience. C’est comme ça et dans le monde du Web, nous le savons. Tous. Dans ce contexte par exemple on ne s’étonnera pas de voir des spécialistes s’interroger sur le plateau de tv 7, télévision locale à Bordeaux, sur la question Le terrorisme est-il une maladie mentale ? » 21Depuis le temps que nous avons scellé le sort de notre enfant, en effet un peu à part, nous avons pris d’habitude de vivre avec. Nous savons que le socle n’est pas bien précis si bien que nous vivons avec l’approximation telle qu’elle est définie depuis 2005 par la loi. Nos quotidiens sont remplis de n’est pas », de les enfants comme ça », ou de ce n’est pas normal ». Rien de bien figé, rien de bien clair. Le point de référence est invariablement les autres et nous savons qu’il est handicapé de ne pas être comme tout le monde. Il a le handicap de sortir des standards et de sortir des grandes trajectoires qui mènent aux vies familières, elle cousant, lui fumant dans un bien-être sûr ». Il a le trouble de trouver ce monde organisé terriblement désorganisé et terriblement injuste. Terriblement violent et terriblement inconséquent. Il a le handicap de ne pas rentrer dans les tableurs statistiques qui classifient les masses. Et la maladie honteuse de porter du coup l’échec de ceux à qui l’on enseigne les méthodes systématiques. Et son originalité inquiète plus qu’elle n’intrigue, elle agace lorsqu’il déclare certaines vérités sur un ton de mais… le roi est tout nu ! [2] ». 22Mais nous devons nous satisfaire de formules qui suivent le courant des modes, des qualificatifs posés à la va-vite et des méthodes de rééducation à la norme. 23Car la loi de 2005 est paresseuse. Elle laisse le soin à chacun de définir ce qu’elle vise, alors… 24Alors ? 25Alors chacun y va de son contexte, de son intérêt et de sa priorité du moment. Il arrive par exemple de tomber sur des définitions proches du totalitarisme. Par exemple celle-ci que j’ai relevée dans un document de demande de subventions pour une association d’insertion Un handicap psychique est un trouble de l’adaptation à un contexte donné. » Il n’y a pas besoin d’épaissir beaucoup le trait pour dire qu’avec une telle définition, un Allemand de 1940 qui aurait pris le risque de s’indigner du traitement des Juifs eût été diagnostiqué handicapé psychique. On tombe aussi couramment sur des listes interminables de troubles cognitifs faisant obstacle à une intégration ordinaire » et impliquant la demande de subventions ou d’aides en tout genre déficit de l’attention, troubles de la volition, troubles de l’humeur, troubles de la vigilance, expression somatique, trouble de l’opposition. La liste est si longue que les files d’attente à la mdph sont interminables et quand on voit les piles de dossiers, on se dit qu’un simple mètre de maçon suffirait à mesurer l’édifiante absurdité d’un dispositif légal. 26Qu’elle prévoit un dispositif d’inclusion et que celui-ci soit appliqué ou non n’est pas tant le problème. Parce que la loi de 2005 commence par fabriquer du handicap. C’est une formidable machine à multiplier les situations de handicap. Elle laisse libre champ à trop de sirènes de comptoirs d’adultes. Trop de diagnostics et trop de constructions statistiques sur les comportements. 27Enfin, dans cette façon de construire du handicap, de médicaliser la singularité, on peut se demander quelle est l’intention qui gouverne ceux qui voudraient que nos enfants guérissent d’eux-mêmes. Les troubles sont-ils regardés du point de vue de l’enfant ou du point de vue de l’adulte ? Est-ce l’enfant qu’on aimerait aider ou est-ce l’adulte qu’on cherche à aider à se faire obéir lorsqu’on prescrit de la Ritaline, par exemple ? Est-ce l’enfance que l’on accompagne à prendre pied ou la société qui se protège de l’enfance ? La réponse est difficile mais il faut avouer que les succès systématiques des ministres de l’Intérieur aux élections nationales depuis quelques années trahissent un sentiment global de peur ou en tout cas un besoin de protection. Sans que ce soit une réponse, c’est peut-être une piste quant à la façon de penser les dispositifs. 28Il n’empêche que quand arrive le soir, qu’on a raconté l’histoire, une histoire qui se finit bien, la même question revient et revient toujours 29 Papa, pourquoi est-ce que je ne suis pas normal ? » Notes [*] Cadre du numérique, Marc Langlois est aussi écrivain et délégué régional de l’association La main à l’oreille, Bordeaux, [1] Viviane Forrester, La violence du calme, Paris, Le Seuil, 1980. [2] Le conte philosophique du Roi nu.Êtreheureux ne dépend que de vous. 4 minutes. Pendant beaucoup de temps, la psychologie s’est principalement intéressée à l’étude des facettes négatives et des pathologies qui touchent l’être humain telles que la
Le bien être psychologique ne dépend pas toujours de notre comportement ni de notre optimisme. Il y a beaucoup de choses que nous ne pouvons pas contrôler et qui nous affectent. Ce constat est parfaitement normal. Rappelons que nous ne sommes pas des philosophe Albert Schweitzer disait qu’il ne suffisait pas d’être en bonne santé pour être bien, mais que c’était aussi une disposition d’esprit. Cette idée en soi est logique et pertinente. Cependant, la plupart du temps, le bien-être psychologique ne dépend pas uniquement de notre attitude vis-à-vis des effet, tout ce qui nous entoure nous influence également. Et cela, ne peut pas toujours être Grossmann, professeur de psychologie scientifique à l’université de Waterloo au Canada, souligne que nous vivons dans une société de plus en plus individualiste. Ce constat s’est imposé depuis la fin du siècle dernier et il connaît aujourd’hui son apogée alors que nous sommes à présent au cœur de l’ère de la par exemple, nous en venons à penser que le bonheur est quelque chose que l’on doit se forger soi même. Et ce, en faisant preuve de bonne volonté et de se répète également que tous nos objectifs peuvent être atteint à force de motivation. On se dit qu’on peut tout réussir si on est suffisamment déterminé et que, pour aller bien, il suffit de se nourrir de pensées il peut être dangereux de faire reposer toute la responsabilité de notre bien-être sur nos seules épaules. En effet, à tout instant, tout peut disparaître puisque tout n’est pas sous notre contrôle ; peu de choses dépendent exclusivement de le destin nous réserve un revers aussi inattendu que douloureux. Parfois, les personnes qui nous entourent nous quittent, nous trahissent ou nous déçoivent. Face à ces situations, nous ne pouvons que constater qu’être heureux n’est pas à 100 % de notre fait. L’adversité est parfois un facteur chaotique que personne ne peut réellement pratique quotidienne pour atteindre le bien-être psychologiqueAtteindre le bien-être psychologique n’est pas un aboutissement ni même une finalité. Il s’agit plutôt d’une tâche quotidienne. Il est donc important de faire face aux petits et grands défis qui se présentent chaque jour. Et ce, même si nous avons l’impression de vivre un moment de bonheur dans une relation ou un moment de réussite professionnelle toujours des événements hors de notre contrôle. Ces derniers génèreront parfois du stress, de l’anxiété et de l’ le fait que cela se produise ne signifie pas que nous ayons fait quelque chose de mal. Ce n’est pas parce que mon entreprise réduit soudainement ses effectifs que je suis moins à même de faire mon travail. Une crise économique peut fortement perturber une grande partie du travail et du tissu même, si à un moment donné je me retrouve en situation de chômage et que cela entraîne chez moi de la dépression, cela ne signifie pas que je suis moins compétent. Ni moins courageux, ni même plus à toutes les circonstances compliquées, nous réagissons comme des êtres humains et non comme des super-héros. Nous sommes liés aux événements et ces derniers sont souvent inattendus. Il est donc normal qu’ils nous affectent plus ou moins quoi dépend le bien-être psychologique ?Nous savons que le bien-être psychologique ne dépend pas seulement de nous. Alors… Quels sont les facteurs qui le déterminent ?Des travaux de recherche, tels que ceux menés à l’Université d’Adélaïde, en Australie, mettent en évidence un élément intéressant. Nous nous disons souvent que le bien-être psychologique est synonyme de bonheur. On y oppose logiquement le mal être en psychologie, et comme dans la plupart des choses de la vie, l’absolu n’existe pas. Les choses ne sont ni noires, ni conséquent, l’opposé de ce qui est bien n’est pas forcement mauvais, et le contraire du bonheur n’est pas nécessairement le malheur. Il s’agirait plutôt en fait de la peur. Ainsi, lorsqu’on parle de bien-être psychologique, il est important de considérer que ce concept aussi complexe est en fait constitué de multiples modèle de bien-être mental de RyffLa psychologue Carole Ryff a énoncé dans les années 1990 une théorie à la fois intéressante et pratique sur la manière d’atteindre le bien-être psychologique. Cette approche est basée sur l’Éthique à Nicomaque d’Aristote. Elle se compose de 6 éléments L’autonomie. Il s’agit de la capacité d’une personne à se percevoir comme indépendante et capable de mener à bien ses actes sans aucune pression sociale. Le contrôle de l’environnement. Ce terme fait référence au besoin de contrôler la plupart des choses qui nous entourent. Le développement personnel. Il se base sur l’idée que nous évoluons et que nous mûrissons en vue d’acquérir une vision plus claire du monde et de nous-mêmes. Les relations positives avec les autres. L’une des clés du bien-être psychologique est de profiter de relations personnelles enrichissantes. Avoir un but dans la vie. Comme l’a souligné Viktor Frankl, donner un sens à sa vie est essentiel pour trouver une forme d’équilibre et de satisfaction. L’acceptation de soi. Il est question de savoir s’aimer pour ce que l’on est. Savoir reconnaître chacun de nos besoins et les traits de notre caractère est une façon de se réaffirmer en tant que personne et ainsi de se sentir bien. L’analyse de chacune de ces dimensions nous fait réaliser quelque chose…. L’atteinte du bien-être psychologique dépend de facteurs qui ne sont pas à 100 % entre nos mains. La société ne nous offre pas toujours cette autonomie absolue. Nous n’avons donc pas le contrôle de tout ce qui nous ne peut pas toujours être bien et c’est tout à fait normalNous n’allons pas toujours bien et c’est normal. Nous ne pouvons pas afficher chaque jour la même énergie, le même optimisme et la même que nous sommes des personnes et non des robots programmés par des algorithmes. Ce qui nous entoure nous affecte. Il est donc parfaitement acceptable et compréhensible d’être vulnérable aux événements imprévus et à ce qui échappe à notre fin de compte, il ne s’agit ni plus ni moins de savoir comment gérer ce qui nous arrive au quotidien. Il y aura des moments où nous serons heureux et des moments où nous serons profondément malheureux. Il y aura des moments difficiles et des moments de n’est pas une ligne droite ou un long fleuve tranquille. Nous devons donc apprendre à naviguer à travers les incertitudes tout en nous efforçant d’être à l’aise avec pourrait vous intéresser ...
Fautil avoir de la chance pour être heureux ? « Tous les hommes recherchent à être heureux. Cela est sans exception, quel que soit les différents moyens qu’ils emploient « (Pascal) Nous sommes tous dans une conquête permanente du bonheur. Ce dernier est souvent conçu comme étant une fin ultime de la vie humaine (appelée eudémonisme). 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID tyKD4ClPsU865LbqrwcaD_g1SxZG3VaPsKraRdCdtVWcAscWZ5EtDg==Maisdépend-il vraiment de nous d'être heureux en amour et donc finalement d'être heureux tout court ? Il n'y a aucune condition au bonheur dans la vie. Le bonheur est comme l'optimisme. Être heureux ou non ne dépend d'absolument aucun facteur extérieur. Vous pouvez décider d'être plus heureux de la même façon que vous pouvez décider d'être plus optimiste. 9 2. 349 26 490 61 397 61 213 79